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 Astrid Faulkner ▬ Such a story being written

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Astrid Faulkner
SUPERMODO ; Colder than an iceberg.
Astrid Faulkner


Messages : 158
Pseudo : Psychadelya
Age : 31 ans
Occupation : Mercenaire

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Astrid Faulkner ▬  Such a story being written Empty
MessageSujet: Astrid Faulkner ▬ Such a story being written   Astrid Faulkner ▬  Such a story being written EmptySam 18 Juil - 19:41

« Identity Card »


Astrid Faulkner ▬  Such a story being written Alice12
(c) running_alone @ LJ
▬ Nom & Prénoms ▬ Faulkner, Astrid Freya
▬ Age ▬ 31 Ans
▬ Date et Lieu de Naissance ▬ Née le 23 mars 2486, sur Paquin
▬ Occupation ▬ Mercenaire
▬ Groupe ▬ I want to be free.

« Wanna Hear My Story ? »


▬ Biographie ▬

2486 - 2508 : Paquin's Story
That's the world they give us, that's the world they fight for.


» En un jour pluvieux de mars 2486, Liam Faulkner, marié à Aaliyah née Akerman, fut l'heureux père de deux faux jumeaux. Astrid, l'aînée de trois minutes, et Ash, le cadet, vinrent au monde dans une pauvre demeure, à plus de deux cents kilomètres du pâle hôpital de fortune que possédait leur planète. L'accouchement se passa sans encombre, et les Faulkner furent comblés. Membre de la police locale, Liam avait une assez bonne position pour assurer la subsistance de sa famille et laisser sa femme s'occuper des enfants. Ils grandirent donc, pendant sept magnifiques années, comme une famille unie et aimante, sans autres soucis que les fins de mois.

» Et la guerre frappa à leurs portes. De nombreux réfugiés de la guerre opposant Alliance contre Indépendantistes firent leur apparition, mettant le sujet au cœur du débat local. Liam, comme nombre de ses collègues, fit le choix de partir au combat, pour protéger leur liberté et leur indépendance. Laissant derrière lui une femme inquiète et des enfants incapables de comprendre ces évènements, il partit au front en 2493, pour quatre longues années.

» La vie à Paquin avait perdu sa sérénité sans un père de famille pour les nourrir et les défendre. De la police locale, ne restait que des couards qui n’avaient pas oser risquer leur vie et n’oseraient pas l’ouvrir lorsqu’un rascal plus entreprenant que les autres se présenta. Celui-ci avait un nom : Larson. Il eut la main mise sur la ville en un clin d’œil et avait avec lui des petites brutes faisant "régner l’ordre". Devant lui, on s’écrasait ou on en payait le prix. Aaliyah veilla à inculquer cette notion de base à ses enfants, car la seule chose qui comptait pour ces gens, c’était de survivre.

» Mais lorsqu’on est une femme, vous avez beau ne pas chercher les ennuis, ils viendront toujours à vous. Seule, avec deux enfants à charge, Aaliyah était une proie facile et les barbares du coin ne s’y trompèrent pas. Tandis qu’Astrid, qui avait alors onze ans, était partie chercher de l’eau au puits, trois hommes firent intrusion chez eux. Ils avaient la ferme intention de violenter Aaliyah et même Ash ne s’y trompa pas. Il tenta vaillamment de protéger sa mère, criant le nom des Faulkner en faisant tournoyer sa fronde. Un bras puissant vint le cueillir sous le menton, l’envoyant se fracasser contre le manteau de la cheminée de pierre. Un craquement résonna, provoquant l’hystérie d’Aaliyah, qui cria et se débattit tant et si bien qu’elle subit le même sort.

» Tout le voisinage avait entendu ses cris, Astrid y comprit. Abandonnant ses bouteilles d’eau, elle voulut courir chez elle. Sa tante l’en empêcha, la tirant en sécurité chez elle, l’étreignant en lui murmurant qu’elle ne pouvait plus rien faire. Sonia l’enlaça toute la soirée, la laissant pleurer sur son épaule jusqu’à ce qu’elle se soit endormie. Deux jours plus tard, Aaliyah et Ash Faulkner étaient enterrés. Ce fut ce jour là que Liam rentra chez lui. Sonia fut la première à le remarquer et le prit à part pour lui annoncer la mort de la moitié de sa famille. Astrid ne le sut que bien plus tard, mais Sonia mentit ce jour là, inventant une mort héroïque où Aaliyah serait parti chercher Ash alors qu’il s’était perdu en forêt. De nombreuses choses motivaient ce mensonge : aurait-il appris la vérité que Liam Faulkner aurait réclamé justice et serait mort à son tour, laissant sa fille orpheline. La loi du silence pesait déjà sur le village. On ne reparla jamais d’Aaliyah et Ash Faulkner.

» Astrid vécut donc auprès de son père, Sonia devenant une véritable mère adoptive. Liam était tombé en disgrâce au sein du village. Là où il était autre fois respecté en tant qu’adjoint du shérif, il n’était plus le bienvenu maintenant que ce dernier était tombé au combat. Lui-même avait perdu un œil à la guerre, c’est ce qui l’avait forcé à rentrer chez lui. Guerrier expérimenté, sans pareil sur Paquin, il fut recruté par les hommes de Larson, qui l’appelaient sans respect aucun "le Borgne". Le fier et honnête guerrier supporta pourtant ce traitement : c’était l’unique moyen de nourrir sa fille, et il serait damné s’il laissait tomber la dernière chose qui lui restait au monde.

» La guerre et la perte de sa femme et de son fils avaient lourdement marqués Liam, devenu extrêmement silencieux. Aurait-il été différent, peut-être cela aurait-il motivé Astrid à sortir du mutisme dans lequel elle s’était enfermée. En l’occurrence, ils se complaisaient dans le silence. Ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre et cela leur suffisait. Astrid avait treize ans lorsque quelques regards appuyés commencèrent à inquiéter son père. Après qu’il eut dû casser un nez pimenté d’un « Touche à ma fille et va en Enfer », il lui apprit à se défendre. Il l’éleva comme il aurait élevé Ash : sans aucune restriction, il lui apprit à se battre à mains nues, à manier une arme à feux, un poignard… il lui apprit à se déplacer en forêt, à survivre en terrain sauvage. Ils partaient des semaines, seuls. Et si Astrid en supportait des vertes et des pas mûres, c’était les moments qu’elle préférait, parce que son père n’était que pour elle et n’avait pas cet air désespéré qui le hantait dès qu’il travaillait pour Larson.

» A quinze ans, Astrid était déjà une adolescente magnifique. Aider Sonia à tenir leurs maisons ne lui suffisait plus. Un soir qu’elle venait attendre son père au bar, Larson la remarqua.
    « Joli petit bout de fille que tu as là Liam. » remarqua-t-il.
    « Mh… »
    « Elle commence à se faire grande, qu’est-ce que tu vas en faire ? »
    « Elle veut devenir infirmière. »
    Larson manqua s’étouffer avec une gorgée de bière et se mit à rire, automatiquement suivi de ses bras droits. Liam le fixa sans ciller, s’appuyant sur sa queue de billard. Astrid observait la scène, le cœur lourd.
    « Les infirmières ça n’existe que sur les Planètes Centrales ça, mon vieux. Est-ce qu’elle sait seulement lire ?! »
    De nouveaux rires gras remplirent l’air, et Astrid voulut leur sauter à la gorge. Evidemment qu’elle savait lire ! Sa tante était l’institutrice du village ! Et elle était l’une de ses meilleures élèves !
    « Non. Je sais ce qui serait parfait pour cette petite, Liam. Danseuse. Danseuse au Désirée. Elle ferait un tabac, je te l’assure. »
    « Ma fille n’est pas l’une de tes prostituées Larson. »
    « Oh, tu me vexes là mon ami. Je ne laisserais jamais l’une des filles de mes gars se faire maltraiter ! Je ne parle que de danses Liam, la danse est un métier tout ce qu’il y a de plus honnête. Je peux la présenter au gérant tu sais. Je suis sûre qu’il sera aussi convaincu que moi. Quelques cours et elle serait parfaite. »

Liam ne répondit pas et la discussion fut close. Cependant, le sujet fit son bonhomme de chemin dans l’esprit d’Astrid. Larson n’avait pas tord. Rêver de devenir infirmière quand on vivait dans les Planètes Eloignées, ce n’était qu’une douce utopie. Son père n’aurait jamais les moyens de lui offrir de telles études. Ils avaient déjà des difficultés à joindre les débuts maintenant qu’ils aidaient Sonia, dont le mari était malade. Par contre, peut-être que si elle commençait à économiser maintenant, un jour…

» Liam n’apprécia pas l’idée, mais ne fit rien pour la faire changer d’avis lorsqu’elle décida de suivre le conseil de Larson. Ils avaient besoin d’argent, c’était un fait. Comme l’avait prédit Larson, elle fut prise sans aucun souci. Elle suivit un entraînement laborieux et loin d’être glorieux. S’agiter à moitié vêtue n’était pas exactement ce qu’Astrid souhaitait faire de sa vie. Mais s’il fallait passer par là, alors elle était prête à un tel sacrifice. En quelques années, alors qu’elle atteignait en même temps le sommet de sa beauté, elle rencontra un succès immense qui fit la renommée du Destinée. Elle était devenue une telle poule aux œufs d’or que le patron veillait à sa sécurité, éloignant les pervers pour préserver son "investissement", comme il l’appelait. Finalement, ce n’était pas si mal. La danse était de plus un très bon moyen d’expression, un vecteur qui lui permettait de se défouler et de laisser sortir ses sentiments renfermés en elle. L’énergie et l’expression qu’elle y mettait n’étaient pas pour rien dans son succès (tout autant que sa silhouette avantageuse d’ailleurs).

» Elle allait fêter ses vingt-deux ans dans deux jours lorsque sa vie bascula. Elle rentrait chez elle – éloigné du Destinée d’une petite centaine de kilomètres, c’était l’un des hommes de son patron qui la ramenait en véhicule motorisé. Elle rentrait toujours assez tard et son père l’attendait rarement pour se coucher. Avec le décalage dans leur rythme de vie, ils se voyaient moins qu’auparavant mais elle avait pris son week-end en l’honneur de son anniversaire, et venait de recevoir sa paye, elle espérait bien qu’ils en profitent. Ce qui n’arriverait pas, puisqu’elle retrouva son corps sans vie sur le sol du salon, au même endroit où son épouse avait péri dix ans plus tôt. Le souffle coupé, elle tomba à genoux, chercha à tâtons un pouls – en vain, la flaque de sang s’étalant sur le parquet était des plus explicites.
    Combien de temps resta-t-elle, sans un mots, seule avec ses larmes et ses hoquets étouffés, auprès du corps de son père ? Une, dix, vingt, trente minutes ? Les lèvres entrouvertes, elle laissa échappé un cri silencieux de désespoir et de haine. Parce qu’il n’y avait pas de doute à avoir sur les coupables. Parce qu’ils lui avaient tout enlevés, de sa famille à sa dignité.
    Finalement, elle se leva, ouvrit l’armoire où son père rangeait ses armes, attrapa deux Colts, un poignard, un fusil, et sortit. Sans un mot, sans un son, elle visita la maison de chaque homme de main de Larson, crochetant ou enfonçant la porte, tirant une seule balle – en pleine tête et repartant sous les cris des épouses et des enfants. Elle fit le tour du village, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.
    Ameuté par les cris et l’agitation, Larson, comme nombre de villageois, sortit de chez lui, arme en main, le pantalon ouvert. Il n’eut pas le temps de prononcer un mot, juste le temps de la voir, elle, seule et remarquable dans sa robe de scène d’un rouge flamboyant. Elle le fixa, sans ciller, et tira. Une balle, en pleine tête. Sa signature.
    Le corps chuta à terre et le silence – surnaturel – s’installa. Chaque villageois était sorti, chacun la fixait, immobile vengeresse. Elle ne bougea pas, ne parla pas, n’exprima aucune émotion.
    « Elle a tué mon épouuux ! » hurla soudainement l’une des femmes, hystérique.
    « Ton époux ?! Et l’amant de toutes les putes du coin ! On le connaissait tous, compte pas sur nous pour le pleurer. » répliqua une autre.
    La scène aurait tourné au pugilat si Sonia n’avait pas réclamé le silence d’un mot. Elle fixait sa nièce, cherchant un signe, une explication. Astrid ne cilla pas. Se pinçant les lèvres, Sonia baissa la tête et commanda :
    « Nous n’appellerons personne. Mais il faut que tu partes Astrid. »
    C’est tout ce que celle-ci attendait. Sortant de son immobilité, elle regagna la maison de son père. Une heure plus tard elle avait quitté la ville. Le lendemain, elle avait quitté Paquin, pour ne plus y revenir




Dernière édition par Astrid Faulkner le Jeu 23 Juil - 12:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Astrid Faulkner ▬ Such a story being written   Astrid Faulkner ▬  Such a story being written EmptyDim 19 Juil - 21:22

2508 - Nowadays : Astrid's Story
That's the world I made, that's the world I fight for.



» Partie sur un coup de tête, avec ses maigres économies et la collection d’armes de son père, Astrid dut abandonner l’idée de devenir infirmière. Le fait qu’une tueuse puisse soigner lui paraissait quasiment saugrenue à cette époque. Elle vécut donc au jour le jour, allant de planète en planète, y résidant parfois pour quelques jours, quelques semaines, quelques mois, avant de reprendre la route de l’espace, vivant de petits boulots de ci de là. Si elle apprit beaucoup durant cette période, elle fut bien creuse et pénible. Aussi solitaire qu’elle soit d’apparence, elle n’était pas faite pour vivre « like a lonesome cow-boy ».

» Sa rédemption vint il y a cinq ans de cela, sur une planète éloignée quelconque.
    En arpentant les rues de traverse qu’elle avait pris l’habitude d’emprunter pour éviter la foule, son attention fut attirée par les protestations d’une voix féminine.
    « Lâche moi, pauvre type ! »
    Suivant la voix, elle fit un crochet et aperçut un homme d’une quarantaine d’années plaquant une adolescente – mignonne, probablement pas du coin – à un mur. Sa main était déjà posée sur son Colt, elle le sortit.
    « Hey. »
    Ils tournèrent tous les deux la tête dans sa direction. L’agresseur se recula légèrement, assez pour qu’Astrid tire sans crainte. Une balle en pleine tête. Il tomba à terre comme une masse. Astrid rengaina et s’approcha de l’adolescente.
    « Ca va ? »
    « Euh... Ouais. »
    « Bien. Ne traine pas dans le coin. » conseilla-t-elle, impassible.
    Refermant sa longue veste autour d'elle, elle s'éloigna en levant les yeux sur le ciel menaçant. Retour à l'hôtel miteux. Elle était arrivée au bout de la rue, ses bottes clapotant dans les flaques, lorsqu'une voix l'arrêta :
    « Hey ! » L'adolescente. Astrid jeta un coup d'oeil par dessus son épaule. Elle était toujours adossée au mur, mais la fixait, la tête penchée, avec intérêt. « Un job dans un vaisseau, ça vous intéresse ? »
    Astrid se retourna complètement, les sourcils froncés en une question silencieuse.
    « Ma mère est le capitaine du Liberty. Elle recherche des hommes de main. Vous serez bien payé, nourri et logé. »
    Astrid resta un instant silencieuse, réfléchissant, tentant de trouver un éventuel piège là-dedans. Elle laissa tomber. Un job sur un vaisseau, n'était-ce pas exactement ce qu'elle pouvait trouver de mieux ? Et il s'appelait le Liberty en plus ?!
    « Montre-moi. »


» La vie sur le Liberty avait redonné à Astrid un peu de confiance en elle et d'optimisme. Elle y était utile et entourée. Elle y avait trouvé une sorte de famille adoptive et un équilibre qui l'aidait à oublier son passé. Elle était extrêmement attachée à son rôle et protégeait l'ensemble de l'équipage avec une volonté égale pour tous. Leurs jobs illégaux avaient de plus l'avantage de la distraire par leur diversité. Tout ce qui lui manquait en somme, c'était de danser, et, peut-être... un petit plus...
    « Fait glisser ton joujou vers nous et les mains en l'air ma belle. »
    Astrid serra les dents, fusillant du regard les hommes qui la tenaient en joue. Mais elle s'exécuta, avec un soupir. Derrière elle, les passagers qu'elle était chargée d'escorter étaient cernés et sans défense, et le mercenaire qui l'accompagnait déjà à terre, pris par surprise. Si elle s'en sortait, elle aurait tout le temps d'étrangler l'informateur qui les avait assurer que les bandits du coin n'étaient qu'un petit groupe d'incapables...
    Les mains levées, elle chercha du regard le leader jusqu'à tomber sur un homme de bien meilleure tenue que les autres. Propre sur lui, il aurait pu sortir tout droit des Planètes Centrales s'il ne portait pas les vêtements grossiers du coin. Il organisait ses hommes sans ciller. Astrid fut bientôt poussée vers la forêt, où le campement de ces hommes résidaient. Avec un peu de chance, elle finirait vendue aux marchands d'esclaves locaux, mais les regards qui ne la quittaient pas la firent douter qu'elle tiendrait jusque là.
    Parquée dans un coin avec le reste des prisonniers, elle passa la soirée à observer le campement, scrutant les sentinelles à la recherche d'une faille. Mais ils étaient foutrement bien organisés pour des bandits de grand chemin. Faute de mieux, elle reposa donc son attention sur la discussion animée qui semblait avoir lieu autour du feu de camp. Le leader sembla y mettre un terme avant de se retirer pour la nuit. Ce qu'il ne vit pas, au contraire d'Astrid, ce fut les regards que s'échangèrent ses hommes dans son dos. Il ne finirait pas la nuit.
    Profitant de l'obscurité et de l'ébriété de ses gardiens, Astrid réussit à se débarrasser de ses liens et à se faufiler dans les ombres. Les prisonniers la couvrirent, assurés par un simple regard qu'elle ne les laisserait pas tomber. C'était son job après tout. Elle se glissa entre les tentes, à la recherche de l'endroit où ils gardaient les armes. Mais elle dut se cacher en entendant du bruit. Un coup d'oeil lui apprit que, comme elle l'avait appris, ces hommes avaient pris leur leader en traite, alors qu'il dormait. Il fut trainer à travers la forêt, se débattant difficilement, tête enfouie d'un sac. Astrid hésita... et partit à leur poursuite. Ils arrivèrent à une falaise où quelques mots (qu'Astrid ne put entendre) furent échangés. La plupart des hommes se retirèrent, ne laissant qu'un bourreau improvisé avec leur victime. Astrid en profita, silencieuse et discrète, et sauta sur le bandit restant, enroulant ses bras autour de son cou pour l'étouffer. Mais le géant se débattit et eut le réflexe de jeter sa victime dans le vide. Jurant, Astrid mit à terre son adversaire avant de se jeter à plat ventre. L'homme avait eu le réflexe de s'agripper à un rebord, quelques centimètres plus bas. Le sac avait glissé, dévoilant son visage. Sans hésiter, Astrid l'agrippa par les poignets pour tenter de le remonter. Il la fixait, d'un calme olympien.
    « Pourquoi aider celui qui vous a kidnappé ? »
    « Peut-être parce que c'est aussi celui qui nous a évité d'être maltraité. » marmonna Astrid, s'arcboutant pour trouver la force de le tirer à elle.
    Heureusement quelques racines pendantes lui permirent de trouver une prise et elle réussit à le traîner jusqu'au bord de la falaise où il put se hisser en sécurité.
    « Ce n'est pas très prudent, qui vous dit que je ne vais pas vous ramener ? »
    « Vous faites toujours ce qui est prudent et raisonnable ? » craignant un instant qu'il lui réponde par l'affirmative (ce serait bien le genre), mais doutant qu'il tente de retourner au campement après ce qui venait de lui arriver.
    « Non. » répondit-il après un long moment, sans la quitter des yeux.
    Hochant la tête, Astrid se releva, époussetant machinalement ses vêtements couverts de terre. Elle sortit l'émetteur qu'elle avait réussi à récupérer en fouillant le campement, et l'enclencha. Deux minutes plus tard, le Liberty apparut à l'horizon.
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MessageSujet: Re: Astrid Faulkner ▬ Such a story being written   Astrid Faulkner ▬  Such a story being written EmptyDim 19 Juil - 21:46


« Who I Am On The Inside... And On The Outside »


▬ Personnalité ▬
» Astrid est une femme froide, au masque d'impassibilité et d'indifférence. Elle aborde toute chose avec un détachement apparent et il est très difficile de deviner ce qu'elle pense en réalité. Elle fait ce qu'elle a à faire sans sourciller et conteste très rarement un ordre (si elle le fait, c'est qu'elle a une très bonne raison et qu'il ne vaut mieux pas insister). On la considère souvent comme le "soldat parfait" et certains ont eu le malheur de lui conseiller de travailler pour l'Alliance. Ils n'ont pas fait long feu, car si Astrid obéit aux ordres sans rechigner, elle chérit pourtant plus que tout sa liberté (raison pour laquelle il ne vaut mieux pas la forcer lorsqu'elle dit "non"). Elle n'accepte donc les ordres que de ceux qu'elle considère dignes de les donner, ceux en qui elle a confiance et respect, deux choses assez difficiles à obtenir de sa part.

» Elle-même serait un bon leader si elle n'était pas aussi associable. Autorité, sens de la justice et de l'équité, caractère observateur et analytique, font partis de ses qualités. Elle sait se faire respecter (exigeante et pas commode, ses regards noirs et ses silences lourds de sens font leur petit effet) mais est trop distante pour se faire "aimer". Elle ne cherche d'ailleurs pas à se faire bien voir ou à attirer la sympathie des gens. On l'accepte comme elle est ou on ne l'accepte pas, ce n'est pas son problème (du moins, c'est ce qu'elle laisse paraître). Elle reste cependant un bon choix et surtout quelqu'un sur qui l'on peut compter pour déléguer les tâches. Elle fera tout ce qu'il y a à faire pour accomplir une mission (aussi bénigne soit elle, comme de faire les courses). Risquer sa peau lui importe peu : elle veut se prouver à elle-même et à tous qu'elle peut y arriver. Sa fierté compense son manque de confiance en elle. Pour ce qui est de risquer la vie des autres, elle est cependant bien moins négligente. Étant donné son rôle, elle considère qu'il est de son devoir de protéger tous les membres du Liberty, quels que soient ses sentiments à leur égard.

» En somme, la froide femme fatale est un peu trop désintéressée de son sort pour son bien. Pas suicidaire, mais pas d'esprit de conservation. Un psy vous dirait qu'elle essaye de compenser ses échecs passés. Mais elle s'améliore ! Confiance en soi et désir de socialiser lui viennent peu à peu. Si elle participe peu aux conversations, elle apprécie de se retrouver au milieu d'un groupe discutant de tout et de rien. Elle ne dit jamais non à un jeu quelconque, à un entraînement, ou à une activité collective. En vérité, elle recherche la compagnie d'autrui sans pour autant être capable de la rendre agréable (de sa part). Elle déteste la solitude dont elle a tant l'habitude, et elle essaye de s'en défaire. C'est en partie ce qui la fait rester sur le Liberty.

» Quand on casse un peu la glace qui semble la figer, Astrid est capable de faire preuve de douceur et de sens de l'humour, deux choses qu'on ne lui attribueraient pas forcément de premier abord. Elle est bien plus sensible qu'elle ne le laisse paraître : elle a beaucoup de compassion pour autrui, cependant elle se refuse à laisser ses sentiments interférer avec le reste, et elle est tellement maladroite socialement qu'elle est convaincue de faire une bêtise si elle dévoilait ses sentiments. Il faut vraiment qu'elle vous apprécie et juge cela nécessaire pour qu'elle vous montre ses sentiments. Mais ce n'est pas parce qu'elle n'en parle pas, qu'elle ne le montre pas. Elle se contente de petits gestes révélateurs, pour montrer son soutien. Lorsque quelqu'un a besoin de quelque chose, elle s'arrange pour le lui obtenir et le lui offrir discrètement. Lorsque quelqu'un est blessé elle fait son travail à sa place... Bref, elle est bien plus attentionnée qu'il n'y parait. Quant à son humour, certains diraient probablement qu'il est nul. Il faut avouer qu'elle ne rit pas facilement et que les blagues à deux balles la laissent froide, mais des situations drôles la font sourire, et elle est fan de l'humour noir et de l'ironie, qu'elle pratique avec excès parfois.


▬ Apparence Physique ▬
» Astrid possède un corps sculpté par les efforts d'une vie rythmée. Aucun gramme de graisse en trop ou que ce soit, mais des rondeurs là où il le faut Sa silhouette est longiligne : de ses jambes jusqu'à ses bras, ses mains, ses doigts... Elle mesure après tout un bon mètre soixante dix-huit pour environ 55 kg toute mouillée. Et pourtant, lorsqu'elle se déplace c'est avec grâce et agilité. Souplesse et rapidité sont également l'héritage de son adolescence, bien que leur usage soit quelque peu... revu. Le temps et une vie rude ont laissé ses marques sur son corps, notamment sous la forme de quelques cicatrices de ci de là, mais elle reste une femme magnifique dont les charmes sont l'une de ses armes, comme l'a prouvé son expérience de danseuse.

» Sa peau est d’un teint naturellement uniforme, légèrement doré. Son visage parfaitement ovale aux traits harmonieux et fins est surplombé par des cheveux mi-longs châtains (aux reflets dorés à la lumière) très fins et soyeux, ce qui leur donne une légère tendance à onduler. Ses sourcils, très minces, superbement arqués, surplombent des yeux en amande aux cils particulièrement fournis, assombrissant son regard azur. Un nez droit et des lèvres charnues d’un carmin atténué complètent ce tableau.

» Tout ce joli visage n’exprime pas grand-chose. Mêmes ses yeux azurs semblent distants, fermés. Tout ce qu’ils vous laissent savoir, c’est que vous êtes scrutés de la tête aux pieds, avec attention et insistance, détachement et esprit analytique… Au premier abord, cela peut être quelque peu… dérangeant. Mais quand elle sourit, d'un sourire en coin, tout s’adoucit, même ses prunelles scrutatrices.

» Astrid était obligée, à une époque, de se vêtir bien trop légèrement à son goût. Depuis qu'elle règne sur sa vie, elle a largement compensé ce détail puisqu'elle ne porte maintenant que des vêtements longs, qui mettent en valeur sa silhouette mais ne laissent rien apercevoir. Pantalons, longues vestes et bottes lui conviennent parfaitement. Elle ne met des robes que lorsque les missions l'exigent, ce qui arrive... tous les 455e jours de l'an.


« What I Like & What I Hate »


▬ Aimer ▬
» Bien avant que la danse ne devienne son métier, c'était un loisir qui l'amusait naturellement. L'un des rares plaisirs d'une vie pauvre et démunie sur Paquin, un exercice corporel où la force seule ne comptait pas, où les femmes excellaient naturellement (enfin !). Et par dessus tout qui permettait de s'exprimer et d'oublier. Lorsqu'elle en a fait son métier, danser perdit de son innocence, mais c'est ce moyen d'expres​sion(l'un des rares moments où son visage n'est pas impassible est lorsqu'elle danse) qui lui permit de tenir le coup. Elle n'a quasiment jamais dansé depuis qu'elle a quitté Paquin, ce qui lui manque un peu. Elle compense par la musique. Elle apprécie tous les genres et regrette de ne pas avoir appris à jouer d'un instrument. Elle compense en chantant à peu près correctement, mais à chaque fois qu'elle donne de la voix, elle se souvient de son frère, qui avait une voix absolument exceptionnelle enfant (elle ne saura jamais si elle aurait perduré après qu'il eut mué). Elle se contente donc d'écouter et d'admirer les autres.

» S'il y a quelque chose qui ronge l'humeur d'Astrid, c'est l'inaction. Elle ne supporte pas de se sentir inutile, de n'avoir rien à faire de constructif. C'est pourquoi elle est toujours volontaire pour n'importe quelle mission, aussi basique et ennuyeuse soit-elle. Tant qu'elle est active, qu'elle rapporte de l'argent au navire, et qu'elle accomplit son rôle, elle est heureuse. Même si vous lui demandez un coup de main qui n'a rien à voir avec ses compétences, elle sera trop heureuse d'apprendre quelque chose de nouveau pour vous aider. Flemme et paresse ne font pas partis de son vocabulaire.

» Elle n'est pas très bonne cuisinière elle-même. Elle n'a jamais eu l'occasion d'apprendre à vrai dire : trop jeune quand sa mère décéda, trop occupée et tourmentée quand sa tante pris sa succession... Mais une chose est sûre, elle faisait honneur à leurs petits plats. Et aujourd'hui encore, rien ne vaut de la bonne nourriture. Pas ces protéines en barre, en mousse ou sous toutes les versions imaginables, non, des fruits, des légumes, de la viande, soigneusement cuisinés... Elle ne mange pas en excès, mais elle goûte tout et ne jamais dit non à une assiette.

» Faute d'une éducation digne des planètes centrales (elle a un niveau équivalent à celui du collège, et encore), Astrid n'a clairement pas pour atout une grande culture. Et pourtant, poussée par sa tante, institutrice, elle a toujours mis un point d'honneur à lire bien plus que ceux de Paquin (où la lecture était un passe-temps de riches oisifs). La lecture lui permet de compenser son manque d'éducation, et lui permet de s'évader un peu de son quotidien. Ainsi, elle lit autant de romans que de livres documentaires, ces derniers portant principalement sur la médecine, qui la passionne.

▬ Détester ▬
» La liste de tout ce qu'elle déteste aurait probablement de quoi vous donner le tournis. Mais elle se résume facilement par un certain nombre de comportements humains déplorables tels que la cruauté gratuite ou l'égoïsme. Cependant, au sommet de cette pyramide résident ceux à qui elle plante systématiquement une balle en plein front : les pervers. Oh bien sûr, elle ne va pas tuer tous ceux qui planquent des magazines pornos sous leur lit, sans quoi la population masculine de l'univers serait bien dépeuplée... elle se contente simplement de les regarder avec mépris et dégoût. Mais tous ceux qui tentent de forcer des femmes à assouvir leurs désirs sexuels y auront le droit. Astrid a grandi avec des modèles déplorables de perversité qu'elle a détesté depuis le tout début. Elle assimile dorénavant toute dépravation à ceux qui ont détruit sa famille et, d'une certaine manière, son innocence (si elle n'a jamais subi de violence, les regards et remarques perpétuels étaient bien suffisants pour la terroriser).

» Au deuxième échelon de cette pyramide trônent les Esclavagistes et tous ceux s'enrichissant sur le dos des autres. Ils sont nombreux sur les planètes éloignées, à aggraver la misère locale tout en régnant sans scrupules. Lors de ses années de voyage, et même aujourd'hui, Astrid en a rencontré tellement qu'elle les flaire à vue. Leurs manières l'horripilent, et lui mettent le sang en feu. Si elle ne peut aider tous les miséreux, elle se dit parfois qu'elle leur ferait un grand service d'abattre tous ces sales types. Malheureusement, les choses ne sont jamais aussi simples.

» Nous arrêterons ici la liste des catastrophes comportementales de l'être humain. La suite est beaucoup moins répréhensible aux yeux de la société et c'est donc pourquoi les mains d'Astrid ne trainent jamais près de ses armes en leur présence. Pourtant, elle a une sainte horreur des psychologues, religieux, et autres donneurs de leçons prêchant pour le salut de son âme. Elle a bien conscience de tous ses défauts et du fait qu'il existe d'autres visions que la sienne. Elle ne tient pas à épancher son cœur auprès d'inconnus, et encore moins à se faire analyser, que ce soit pour sa foi ou sa santé mentale. Elle fuit donc ce genre d'hommes comme la peste, incapable ne serait-ce que de les écouter plus d'une minute.

» En ce qui concerne des considérations plus bassement matérielles, s'il y a une chose qui agace Astrid c'est bien le sable. Le sable se faufile partout dans les vêtements, le sable irrite la gorge et les voies respiratoires, pique les yeux et est un terrain bien trop instable pour marcher. Bref, le sable n'a que des défauts, et est surtout, dans la majorité des cas, la preuve d'une terraformation ratée. Autant de raison pour le détester.

» Pour finir, on pourrait croire que si Astrid est irritée par beaucoup de choses, elle n'a peur de rien. Je vous rassure chers amis, elle n'est point immunisée à la peur. Les insectes, tels que les araignées qui inquiètent tant certaines femmes, furent-elle de la taille d'un poing, ne lui font ni chaud ni froid. Les serpents, bien qu'elle déteste tout ce qui rampe, ne lui inspirent qu'un brin de dégoût. Mais les chiens, les chiens messieurs dames ! Les chiens sont les animaux de compagnie du démon ! Elle les fuit comme la peste, sursaute quand ils aboient, et met toujours un bon mètre entre elle et eux. Si elle pouvait leur mettre une balle en pleine tête sans passer pour un monstre, elle le ferait. Traumatisme de l'enfance ? Gagné.
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Astrid Faulkner
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MessageSujet: Re: Astrid Faulkner ▬ Such a story being written   Astrid Faulkner ▬  Such a story being written EmptyJeu 23 Juil - 11:59

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▬ Espace personnel ▬
» Astrid est assez peu attachée aux objets matériels. Elle s’est pourtant fait un point d’honneur de personnaliser sa chambre depuis cinq ans qu’elle vit à bord. Différents tissus imprimés dans des teintes bleues recouvrent les murs de métal, rendant la pièce un peu plus chaleureuse. Et si l’endroit est parfaitement rangé, quelques petits objets artisanaux sont alignés sur les meubles. Ses rangements sont remplis d’armes en tout genre, de vêtements sobres, et de quelques livres aux thèmes divers. Cependant, si elle devait choisir un objet à préserver, ce serait son lecteur de musique, accroché près de son lit. Il compile tous ses morceaux préférés, et elle en écoute systématiquement un avant de s’endormir.

▬ Une journée typique ▬
» La routine d’Astrid lui convient parfaitement et il est très facile de repérer ses habitudes. Certains en jouent d'ailleurs, la prenant pour un robot. Elle se lève et se couche toujours à la même heure, et se rend à tous les repas en commun (bien qu’elle n’y participe pas énormément, ils la rassérénèrent). Une fois son petit-déjeuner pris, elle se rend à la salle de sport où elle passe une bonne heure, deux lorsqu’elle est de mauvaise humeur. Elle part ensuite en quête de Jackson ou Maxine pour se tenir au courant d’éventuelles nouveautés et discuter un peu. En cas de mission, elle se documente un maximum et retourne à sa chambre pour vérifier ses armes. Sinon, elle fait le tour du vaisseau et termine à la salle à manger pour déjeuner. Elle passe généralement l'après-midi à s'entraîner avec d'autres mercenaires, ou bien à donner quelques cours de défense à ceux qui le souhaitent. Il est courant que son programme soit quelque peu modifié par une discussion impromptue, mais elle y survivra. Et elle termine après le dîner par lire dans sa chambre ou à la bibliothèque, à moins que ce ne soit soirée cinéma.
» Elle préfère largement leurs escales à cette routine cependant. Elle est donc toujours volontaire pour sortir et remplir une mission.

▬ Avis sur les Ravageurs ▬
» A l'origine, Astrid se complaisait dans la croyance que les Ravageurs n'étaient que des monstres, inhumains. Les histoires pour faire peur aux enfants et les faire obéir avaient toujours veillé à développer ce côté monstrueux. De ce fait, elle ne s'était pas vraiment donné la peine d'y réfléchir plus avant : c'était des monstres, et le premier qu'elle croiserait, elle l'abattrait sans ciller. La découverte de la vérité fut donc inévitablement choquante et elle eut du mal à assimiler cette nouvelle. Lorsque ce fut le cas, elle en conçut une telle horreur, qu'elle déporta tout son mépris et sa haine des Ravageurs à leurs créateurs : l'Alliance. Elle n'avait rien de particulier contre le gouvernement à l'origine, maintenant c'est fait. Et si elle croisait un Ravageur aujourd'hui, oui, elle le tuerait, sans hésitation, mais avec pitié pour leur sort et une prière pour le repos de leur âme.


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▬ Prénom ou Pseudo ▬ Psychadelya. Appelez-moi Lya ou vous écorcherez l'orthographe...
▬ Age & Sexe ▬ 21 ans. Deux ovaires, un utérus, et tout ce qui va avec.
▬ Comment avez-vous connu Liberty ? ▬ Par Illy, of course. ^^
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