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 Down on my knees ... {Allie}

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Lindon Heathcliff

Lindon Heathcliff


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MessageSujet: Down on my knees ... {Allie}   Down on my knees ... {Allie} EmptyMar 18 Aoû - 12:15

« C’était qui cette gonzesse super sexy qui t’a aspergé avec ta bouffe ? »
« … »
« La prochaine fois, arranges toi pour pas qu’elle te retrouve parce que les gars ne font que de parler de ça. »

Ca n’étonnait qu’à moitié Lindon c’était l’histoire de sa vie. Il s’épanchait tellement peu sur son passé, ce qu’il pouvait penser ou ressentir qu’on s’interrogeait plus que de raison sur lui et qu’on cherchait sans cesse à découvrir ce que ses silences pouvaient dissimuler, forcément, lorsqu’une folle sortait de nulle part pour lui hurler dessus, on y voyait un indice qui permettrait sûrement d’éclaircir le mystère qu’il représentait. Malheureusement pour eux tous, il ne se sentait ni la force, ni l’envie de partager ce qu’il avait pu vivre avec elle. Ses sentiments le tourmentaient tellement qu’il préférait se borner à les ignorer plutôt que d’admettre qu’ils existaient. Têtu, il l’était, indubitablement, stupide, loin de là, il cherchait seulement à se protéger et à éviter de salir la mémoire de son frère. La culpabilité n’avait jamais été une très grande amie et il préférait se l’épargner dès que la chose était possible.

« Fous-lui la paix Jim ! L’idée ne t’est pas venue qu’il n’a peut-être pas envie d’en parler ?! »
« Il n’a jamais envie de parler de rien, résultat, il sait quasiment tout de lui alors que nous au fond, on ne le connait même pas, il pourrait nous tuer en pleine nuit si ça se trouve. »

Une large main s’abattit sur le dos musclé du grand blond alors qu’un homme dans la fleur de l’âge se penchait près de son oreille, l’air goguenard.

« Si tu comptes nous buter, commences par Jim et débarrasses nous de cette énergumène. » ironisa-t-il, faisant éclater de rire la bande de mercenaires qui se trouvait là et Lin’ par la même occasion
« Si j’avais dû vous tuer, je l’aurais déjà et pour ce qui est de cette « gonzesse super sexy »,je ne vous ferai aucun rapport les mecs, désolé, je crois que nous sommes condamnés à écouter les désastreux ébats sexuels de Jim. » lança Lindon avec un franc sourire

Certes, les mots n’étaient pas son arme de prédilection mais il les maniait avec beaucoup d’aisance et cette fois encore, il parvint à détourner l’attention de ses problèmes sur ceux de son malheureux compagnon de fortune. Quand on connaissait un peu la bande, on savait que Jim était le raté du groupe, maigrichon, les cheveux en bataille et un corps disproportionné, il n’avait rien de l’apollon et à côté de ses amis, ramaient pas mal pour mettre des filles dans son lit. Pourtant, il était un ami loyal et un acharné au combat, malgré ses 60 kilos tout mouillé, il avait envoyé des masses énormes au tapis, juste grâce à sa technique et son ingéniosité. On le respectait beaucoup même si on aimait se payer sa tête. Ce qui le mettait le plus en rogne ? Qu’on aborde sa vie sentimentale chaotique. Ce type avait un aimant à boulets et à chaque, tombait sur la fille qui lui apportait des problèmes monumentaux. La dernière en date avait bien failli l’envoyer en taule. La fin de soirée se déroula dans la bonne humeur et avec beaucoup d’alcool. L’avantage ici, c’était qu’on pouvait être qui on voulait sans que personne ne vienne pour poser des questions. Tous ici, avaient des choses à cacher !

***
Le regard perdu sur le relief du plafond de sa cabine, il hésitait depuis d’interminables minutes à aller se chercher quelque chose à manger en cuisine. Ca lui faisait toujours cet effet là lorsqu’il se mettait à trop penser, il fallait qu’il mange et tape partout, à défaut de pouvoir trancher des têtes, il se vengeait sur la nourriture. Non content de dévorer des tonnes de nourriture aux heures des repas, il passait le reste du temps à remplir le gouffre qu’était son estomac, contrebalançant tout ça avec des heures de sport et de mécanique, ce qui lui évitait de penser et de manger. Mais durant la nuit, ça l’obsédait, au point où il rêvait d’hamburgers et de tartes à la citrouille. N’y tenant plus, il finit par céder à l’appel de son estomac. Enfilant quelques vêtements, à savoir un jean et un t-shirt, il émergea, s’assurant que la voie était libre avant de s’engouffrer dans les couloirs qu’il connaissait par cœur mais arrivé devant la porte du réfectoire qui offrait un accès direct aux cuisines, il se stoppa net pour écouter les voix provenant de l’intérieur.

« Bordel de merde Eric, attaches la, assommes la, j’en sais rien mais je jure que si elle me mord encore une fois, je la tue ! » pesta un homme
« Elle se débat comme une possédée. » articula difficilement un autre
« LACHEZ MOI BANDE D’ENFOIRES ! LACHEZ MOI ! »

Cette voix là ne lui était pas inconnue et malgré la suite de problèmes qui se profileraient à l’horizon dès qu’il interviendrait, il ne pouvait décemment pas l’abandonner là, quoi qu’elle ait fait, il ne se le serait jamais pardonné.

« TA GUEULE ! »

Un coup retentit, ce fut assez pour pousser le bellâtre à pénétrer dans le réfectoire, plus remonté que jamais. Le reste, il ne le calcula pas, sa colère l’aveuglant totalement, il n’entendait et ne voyait pas grand-chose, les coups pleuvaient mais il ne les sentait pas, trop occupé à assommer ses assaillants. Il fallut que les deux hommes se retrouvent à ses pieds pour qu’il prenne enfin conscience de ce qu’il venait de faire, de la douleur qui vrillait son arcade et sa lèvre et du fait qu’il était heureux de la voir saine et sauve. S’agenouillant pour la détacher, il faisait de son mieux pour ne pas la regarder dans es yeux, ce n’était pas le moment de faiblir.

« Ca va ? » s’enquit-il
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Allie Ludlow

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MessageSujet: Re: Down on my knees ... {Allie}   Down on my knees ... {Allie} EmptyVen 28 Aoû - 18:12

La jeune femme promena son regard d’un vert hésitant dans la salle et, mains sur les hanches, elle exhala un profond soupir qui sembla être resté trop longtemps coincé au cœur de sa poitrine. A cette heure-ci chaque habitant du navire était reparti vaquer à ses occupations. Certains avaient pris leur ronde de nuit et d’autres étaient simplement partis se coucher, comme ces satanés cuisiniers qui une fois la dernière assiette servie estimaient qu’ils avaient remplis leur mission et courraient vers leurs appartements, la laissant seule avec les affres du ménage. Le Liberty était un vaisseau sur lequel il faisait bon vivre mais certaines de ses « colocataires » étaient décidément de vrais porcs. Ignorant la fatigue qui engourdissaient ses muscles, elle attrapa un plateau sur lequel elle commença à entasser la vaisselle sale tout en essayant de garder sa pensée fixée sur sa mission. Mais rien ne sembla fonctionner comme elle le souhaitait. Elle avait passé ces derniers jours à se morfondre sur son état et sur ce « blond diablement sexy pour lequel elle aurait voulu se damner » qui l’avait purement et simplement écartée de sa vie. Elle essayait d’oublier le reflet de ses yeux et les mots qui avaient glissés de ses lèvres mais chaque seconde de répit qu’elle avait était assaillie par ses souvenirs. Chaque fois elle en perdait le souffle et des larmes se formaient aux coins de ses yeux et il lui fallait alors développer des trésors d’ingéniosité pour faire revenir un sourire sur son visage de poupée. Elle se disait avoir perdu ces cinq derniers mois à courir après un fantôme et d’avoir perdu son temps en ne comprenant pas le message qu’il lui avait laissé en disparaissant comme ça sans laisser d’adresse. Mais qu’aurait-elle pu faire d’autre ?

Elle passa sa main dans ses cheveux chocolats, essayant de focaliser toute son attention sur une pile d’assiettes toujours grandissante mais sa volonté céda d’un seul coup et elle se laissa tomber sur une chaise, absorbant le choc de ce qu’était sa vie maintenant. Elle était seule, ou presque, pensa-t-elle alors qu’elle enroulait ses bras autour de son buste comme si elle cherchait le contact d’une autre personne. Et elle devait commencer à penser à mettre sa vie en ordre avant qu’il ne soit trop tard. Elle devait descendre de ce vaisseau à la prochaine escale et se trouver un endroit tranquille où vivre. Elle pourrait toujours essayer de retrouver cette petite planète, avec la minuscule maison en bois, le seul endroit qu’elle pouvait appeler « maison » et où elle se sentait à l’abri. Cette simple idée sembla redonner de la couleur à ses joues et elle se redressa lentement avant de se figer alors que l’écho de bruits de pas se répercutaient sur la surface métallique de l’engin et que deux énormes ombres s’affaissaient sur elle.


« Désolée mais les cuisines sont fermées à cette heure. Vous allez devoir vous contenter de quelque chose dans les distributeurs… » lâcha-t-elle d’une voix atone avant de charger le plateau sur sa hanche et de s’avancer en direction de la cuisine. « Non vraiment je ne pourrais même pas vous faire cuire un œuf… » ajouta-t-elle lorsqu’elle se rendit compte qu’ils n’avaient pas bougés d’un pouce et qu’ils la fixaient de leurs gros yeux globuleux. « Hum comment est-ce que je pourrais le dire avec des mots plus simples… Manger non ! » dit-elle avec plus de vigueur, un sourire s’épanouissant sur ses lèvres alors que les deux masses se mettaient en branle, semblant enfin comprendre où elle voulait en venir.

Il lui fallut un moment, pour comprendre comment elle était passée d’une position debout à avachie sur le sol, la joue en feu et deux paires de mains énormes qui essayaient de la maintenir en place tandis qu’elle crachait son mépris, hurlait au secours, mordait et griffait tout ce qu’elle pouvait. Elle avait à cœur de se protéger de leurs coups mais ils étaient toujours plus forts et rien de ce qu’elle pouvait dire ne semblait les ramener à la raison. Elle eut juste le loisir de constater qu’ils essayait de la garder sauve, signe qu’ils voulaient encore quelque chose d’elle et que cela n’incluait rien de sexuel. Bien que cette constatation ne devait la rassurer qu’un instant. Ils répétèrent à plusieurs reprises plans, secrets, cachés, des mots auxquels elle opposa sa colère et son mépris. S’ils voulaient quelque chose d’elle, ils ne l’obtiendraient certainement pas en essayant de lui prendre de force. Elle avait été mieux entraînée que ça.

Elle trouva un bras auquel s’accrocher pour laisser l’empreinte de ses dents et une bonne dose de bave comme s’il s’était agit d’un délicieux hot dog, ses ongles plantés dans l’épaule de sa tendre victime avec une férocité dont elle avait rarement fait preuve. Elle ne les laisseraient pas « lui » faire du mal. C’était hors de question. On l’attrapa par les cheveux, essayant de lui faire lâcher prise et elle profita de l’air frais qui brûlait soudain ses poumons pour crier une énième fois. Le coup porté cette fois fut plus violent que les précédents et sa vue se brouilla un moment tandis qu’elle retombait au sol. Quand sa conscience lui revint elle vit qu’une quatrième personne s’était jointe à la fête et quand elle reconnu son profil son cœur s’emballa aussitôt et elle s’en voulu de céder aussi facilement à ses sentiments et de ne pas être capable de les étouffer. Elle n’eut aucune pitié pour les hommes qui s’écrasèrent sur le sol comme des poupées de chiffon, devinant qu’elle aurait très bien pu être à leur place.


« Bien… » souffla-t-elle alors qu’elle croquait de son regard avide la ligne dure de sa mâchoire et les adorables épis que formaient ses cheveux sur le sommet de son crâne. Quoi qu’il fasse il avait toujours le pouvoir de la retournée comme une crêpe. Deux hommes étaient morts de sa faute et elle s’inquiétait seulement de la façon dont ses mains pourraient la soutenir et de ce qu’elle ressentirait si elle nichait son visage au creux de sa nuque.

« Très bien… » fit-elle en se redressant pesamment et en lui tournant le dos pour échapper à sa présence toxique. Elle glissa sa petite menotte sous son pull, effleurant de sa paume le trop léger rebondi de son nombril malgré les mois qui avaient passés. Avant qu’un battement régulier ne vienne se heurter à sa paume froide, elle sentit son souffle se bloquer dans sa poitrine et son corps entier crier à l’agonie. « Je suis entière. » constata-t-elle alors que son regard glissait vers les deux corps à ses pieds. Elle restait fixée sur leurs yeux vides, leurs bouches déformées par un rictus de douleur, pour ne pas avoir à affronter son regard à lui, ni ses questions ou même sa présence.

« Merde… » lâcha-t-elle en commençant à trembler en se rendant compte que c’était bien deux cadavres qui gisaient à ses pieds et qu’elle devait s’en débarrasser au plus vite si elle ne voulait pas qu’il ait des ennuis. Encore. Par sa faute. Elle se pencha pour attraper une des mains qui l’avait frappée et tirer de toutes ses forces dessus pour bouger la masse. « Il faut qu’on les jette dans les ordures avant que quelqu’un n’arrive… »

« L-… »
elle se mordit la langue, souffrant ne serait-ce que de prononcer son nom. « Tu n’as qu’à prendre l’autre… »
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Lindon Heathcliff

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MessageSujet: Re: Down on my knees ... {Allie}   Down on my knees ... {Allie} EmptyJeu 3 Sep - 15:49

« Laisses ça ! » s’entendit-il dire sans pour autant réaliser que ces mots sortaient bel et bien de sa propre bouche

Après un moment de flottement, il finit par la rejoindre pour la débarrasser du corps. Avec une facilité impressionnante, il attrapa le premier macchabée et le passa sur son épaule pour le transporter dans la cuisine, bien décidé à le faire passer dans le broyeur. Certes, le procédé était légèrement barbare mais il ne voyait aucune autre alternative à ce problème, ce n’était ni le moment de pleurer, ni celui de réfléchir. Faire parti d’un mouvement de rébellion ne signifiait pas qu’on était exempt de toutes les lois humaines existantes et tuer l’un des siens était très sévèrement puni. Ne laisser aucune trace était une véritable habitude pour Lindon, son travail depuis ce qui lui paraissait des siècles, il savait être méthodique, intelligent et propre, du moins lorsqu’Allie ne comptait pas dans l’équation. Avec elle dans les parages, il perdait les pédales et s’il s’était toujours juré de ne jamais tué d’innocents, il aurait probablement transgressé sa seule et unique règle juste pour la protéger. Il n’y pouvait rien, c’était un passionné et en dépit de ses difficultés pour s’exprimer et admettre qu’il ressentait des choses, il se laissait désespérément guider par tout ça. Son frère et leur relation fusionnelle avait d’ailleurs longtemps été un véritable moteur pour lui.

Quand il reparut dans le réfectoire, la jeune femme fixait le deuxième corps avec une expression horrifiée collée au visage, immédiatement, il s’en voulut d’avoir réagi aussi excessivement et bestialement. Elle ne méritait pas d’assister à ça, les assommer aurait été suffisant mais une fois encore il avait laissé son animalité parler plutôt que sa raison. Le regard accroché sur le dallage de la pièce, il passa devant elle et se saisit du second corps pour enfin disparaitre dans la cuisine. Sans ciller, il fouilla les corps à la recherche d’indices susceptibles de lui apporter une quelconque information sur qui ils étaient et pourquoi ils avaient pu s’en prendre à elle. Rien n’arrivait par hasard, du moins pas dans le monde que Lindon connaissait et l’idée que quelqu’un en veuille personnellement à la femme qu’il aimait le rendait fou. Bon, oui, il avait décidé de rompre mais ça ne signifiait en rien qu’elle le laissait indifférent, elle et tout ce qui pouvait lui tomber dessus. Son frère avait dû penser qu’il serait le seul capable de prendre soin d’elle, il n’avait pas le droit de le décevoir, peu importe où il se trouvait dans le cosmos.

De son investigation, il ne tira pas grand-chose hormis un petit bout de papier avec des lettres et des chiffres qui ne lui apprirent rien de plus. Bien sûr, il ne se fit pas prier pour récupérer l’or, l’argent et tout objet de valeur pouvant être revendus avant de les jeter dans le broyeur sans ménagement, par chance, on l’actionnerait le lendemain et de ces abrutis, il ne resterait que des morceaux. Rangeant tout ça dans ses poches, il se dirigea vers l’évier et se lava les mains, soudain dégoûté de lui et de ce qu’il avait fait. Ce genre de choses n’étaient pas rares lorsque sa conscience se réveillait et l’injuriaient de s’être montré aussi inhumain. Il était vrai que depuis la mort de son frère, son comportement laissait à désirer, d’humain, il n’avait plus que l’apparence et sans doute était-ce la raison pour laquelle Allie avait eu autant de mal à l’amadouer et à s’approcher de lui, pourtant, elle avait su l’apprécier pour ce qu’il était. Et ça, c’était une première. Le blondinet frottait ses ongles sans enthousiasme mais avec une certaine force lorsqu’il entendit la porte à battant grincer. Il éteignit l’eau, s’essuya les mains, conservant un calme qu’il ne ressentait pas avant de se tourner vers elle et de poser son regard bleu acier sur la brunette, celle avec qui il aurait aimé apprendre tout ce qui lui manquait pour être un homme entier.


« Qu’est-ce qu’ils te voulaient ces types ? » demanda-t-il avec beaucoup de sérieux

*Il serait peut-être temps que tu arrêtes d’être tendu comme un string, crétin ! *


« Je veux dire, pourquoi ils t’ont frappé, est-ce qu’ils étaient déjà venus avant ? Je ne veux pas me mêler de tes affaires Allie, je veux juste être certain que tu vas bien, je ne supporte pas l’idée qu’on te fasse du mal. Même si je suis relativement mal placé pour te dire ça, si tu as besoin de quelqu’un, si d’autres types te frappent, viens me voir. Je suis à la cabine 279. »

Le mercenaire se faisait l’effet d’être le roi des empotés mais pour sa défense, il n’était pas habitué à faire autant de phrases les unes à le suite des autres et faire des efforts le rendait toujours nerveux et incroyablement maladroit. Il ignorait ce qu’il convenait de dire ou de faire dans ce genre de situation, s’il devait la jeter et s’en aller ou au contraire l’inviter dans sa cabine pour s’assurer qu’il ne lui arriverait plus rien. Son choix fut plus simple, après un sourire qui ressemblait à une grimace, il se dirigea vers le frigo et se sortit un peu de crème brûlée avant de fouiller dans les placards pour trouver des gâteaux et un peu de pain pour finalement s’installer dans un coin, en silence et en essayant de ne pas tourner la tête vers elle, il en avait assez fait pour les années à venir. Si elle n’était pas totalement dégoûtée par lui, elle devait certainement le prendre pour un taré. Et ça, il ne le supportait pas.
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